Le texte en question se réfère aux activités et décisions de la Cour pénale internationale (CPI) au cours de l’année 2024, particulièrement dans le cadre des réunions du Bureau de l’Assemblée des États parties.
### Résumé
Les réunions du Bureau de l’Assemblée des États parties de la CPI en 2024 révèlent une gestion complexe et multiforme des affaires judiciaires et administratives. Ces réunions, marquées par une rigueur procédurale, évoquent les principes de justice et de gouvernance tels que définis par les théoriciens du droit international, comme Hans Kelsen et son concept de « pyramide des normes » qui souligne l’importance de la hiérarchie des normes juridiques.
Les discussions portent sur des sujets critiques tels que la préparation de la vingt-troisième session de l’Assemblée, la révision des amendements sur le crime d’agression, et l’évaluation du mécanisme de surveillance indépendante. Ces thèmes reflètent la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable, en accord avec les idées de Max Weber sur la bureaucratie et l’importance de la rationalité dans l’administration publique.
Les décisions concernant les situations spécifiques, comme celle en Ukraine, mettent en lumière la complexité des enjeux géopolitiques et juridiques, rappelant les analyses de Carl Schmitt sur le rôle de la souveraineté et les dilemmes de la justice internationale. L’accent mis sur la sécurité des participants et des officiels de la Cour renforce l’idée d’une justice qui doit naviguer entre les exigences de la sécurité et les principes de la justice, un débat classique dans la philosophie du droit.
En somme, ces réunions illustrent la tension entre les aspects juridiques, politiques et administratifs dans la mise en œuvre de la justice internationale, soulignant la nécessité d’une approche intégrée et cohérente pour garantir l’efficacité et la légitimité de la CPI.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11461/icconline-novembre-2024