Italie : 80 ans après le 25 avril 1945, par-delà les commémorations officielles et leur hypocrisie

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le 25 avril, date symbolique pour l’Italie, incarne la victoire de la résistance sur le nazisme et le fascisme, marquant la fin d’une ère autoritaire en 1945. Plus que la commémoration d’un événement historique, cette fête nationale questionne la mémoire collective et la manière dont la société italienne se réapproprie son passé. Michel Foucault, avec ses analyses sur le pouvoir et la construction des discours, éclaire la tension entre l’hommage officiel, souvent ritualisé et vidée de substance critique, et la réalité vécue de la lutte antifasciste, porteuse d’émancipation et de rupture[1][2][3]. Dans la lignée de Walter Benjamin, qui voyait dans l’histoire un champ de luttes pour la signification des événements, le 25 avril suscite également une réflexion sur les usages politiques du passé et la récupération de la mémoire par les institutions. Cette journée interroge donc la fidélité à l’esprit d’insurrection du Comité de Libération et l’actualisation des idéaux de justice et de liberté, confrontés à l’instrumentalisation ou à l’oubli[2][3]. Ainsi, la célébration du 25 avril révèle les enjeux de la transmission de l’héritage démocratique et la nécessaire vigilance face à la banalisation des récits officiels.
Source : https://inprecor.fr/node/4701

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