Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’essor de l’exploration sous-marine dans les années 1950, catalysé par des innovations telles que le scaphandre autonome et le bathyscaphe, initie un bouleversement du rapport humain aux profondeurs océaniques[2][3]. Ce phénomène, analysé à travers le prisme de la pensée de Gaston Bachelard, illustre la puissance de l’imaginaire scientifique qui façonne la représentation du monde subaquatique, transformant l’inconnu abyssal en objet de fascination et de conquête intellectuelle. Michel Foucault aurait vu dans cette ruée vers l’exploration des abysses l’expression d’un nouveau régime de savoir : la science des profondeurs reconfigure les frontières entre visible et invisible, savoir et ignorance, technique et mythe, donnant naissance à une nouvelle épistémè. Enfin, dans une perspective plus anthropologique, on peut mobiliser la théorie de l’horizon d’attente de Hans Robert Jauss pour comprendre comment les publications de l’époque nourrissent l’imagination collective et réenchantent l’idée de frontière, la mer devenant un espace de projections et de récits fondateurs[1][3]. Ainsi, cette période marque autant une révolution technique qu’une mutation des schèmes conceptuels par lesquels l’humain s’approprie l’inconnu.
https://journals.openedition.org/tangence/1380
Source : https://laviedesidees.fr/Bathyfolages