Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’essor d’une utilisation contemporaine de l’imagerie des Croisades sur Internet révèle l’instrumentalisation de l’histoire à des fins idéologiques, où se mêlent références xénophobes, affirmation d’une masculinité réactionnaire et injonctions au développement personnel[1][2]. Cette réappropriation symbolique s’inscrit dans une logique que Michel Foucault qualifierait de « régime de vérité », où la manipulation des récits historiques sert à légitimer des positionnements identitaires. Loin de rendre compte de la complexité médiévale, cette tendance s’apparente à ce que Pierre Nora nomme « lieux de mémoire », ici dévoyés pour raviver des fantasmes collectifs et nourrir des rhétoriques d’affrontement. Les ressorts du masculinisme, conceptualisés par Judith Butler autour de la « performativité du genre », trouvent ici un prolongement numérique, où les références guerrières visent à redéfinir les contours d’une virilité idéalisée. Enfin, la dimension de développement personnel convoque une logique néolibérale, telle que critiquée par Michel Foucault, où l’individu est sommé de se forger une identité forte face à l’« ennemi ». Ce phénomène invite à interroger les usages politiques du passé et la circulation contemporaine des mythes historiques à l’ère numérique[1][2][3].
https://www.fabula.org/actualites/127325/la-croisade-reinventee-un-fantasme-des-masculinistes-et-islamophobes-du.html
Source : https://laviedesidees.fr/La-croisade-reinventee