Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’ascension de Donald Trump au sein du Parti républicain a entraîné un effacement progressif du néoconservatisme, courant politique américain né dans les années 1970 sous l’impulsion d’intellectuels préoccupés par la montée du relativisme culturel et opposés à la realpolitik de figures comme Kissinger[3][4]. Inspirés par une vision wilsonienne de la politique étrangère, marquée par l’exceptionnalisme américain, les néoconservateurs prônaient l’interventionnisme et la diffusion active de la démocratie[2][3]. Cette approche, conceptualisée par des penseurs tels qu’Irving Kristol, s’opposait à l’isolationnisme (paléoconservateur) et trouvait son expression dans la politique étrangère de Reagan et George W. Bush[5]. Le néoconservatisme mobilisait également des analyses de la société américaine proches de la critique d’un individualisme exacerbé, rejoignant en cela certains constats d’Alexis de Tocqueville sur l’équilibre fragile entre liberté et autorité. L’effacement actuel de ce courant signale une redéfinition idéologique du conservatisme américain, désormais plus populiste et moins porté sur l’universalisme démocratique, révélant un déplacement conceptuel analysable à travers la grille de la théorie des régimes politiques élaborée par Carl Schmitt, où le primat de l’ami/ennemi et la logique d’exception tendent à supplanter l’idéalisme néoconservateur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9o-conservatisme
Source : https://laviedesidees.fr/Pierre-Bourgois-Le-neoconservatisme-americain