Paulette Nardal, aux sources de l’internationalisme noir

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Paulette Nardal, figure phare de la pensée diasporique noire, incarne l'émergence d’un internationalisme intellectuel au sein du Paris de l’entre-deux-guerres. Son action s'inscrit dans le prolongement du courant de la Négritude, mais s’en distingue par la volonté de créer un espace de dialogue transatlantique entre Africains, Caribéens et Afro-Américains, à l’image du cosmopolitisme défendu par Paul Gilroy dans "L’Atlantique noir"[5]. Inspirée par la pensée de Du Bois, elle conçoit l'identité noire comme construction collective et transnationale, dépassant les frontières coloniales pour façonner une conscience diasporique. Le salon littéraire et la presse, notamment à travers "La Revue du Monde Noir", deviennent pour elle des instruments d’émancipation et de circulation des idées, à la manière des sphères publiques de Habermas. Enfin, Nardal préfigure les analyses intersectionnelles développées plus tard par Kimberlé Crenshaw, en articulant les enjeux de race, de genre et de classe dans ses écrits et son engagement. Mobilisant le pouvoir du verbe contre la stigmatisation, elle a posé les jalons d’une solidarité intellectuelle noire, affirmant la nécessité d'une pensée critique plurivoque et connectée à l'histoire mondiale[4][5].
https://www.degruyterbrill.com/document/doi/10.4159/9780674034426-005/html?lang=en
Source : https://laviedesidees.fr/Paulette-Nardal-aux-sources-de-l-internationalisme-noir

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