Résumé généré par l’intelligence artificielle :
La décision du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, de lever les restrictions sur les importations de matières premières essentielles aux industries locales marque un tournant significatif dans la politique économique de l’Algérie. Cette mesure, prise dans un contexte de difficultés d’approvisionnement croissantes et de tensions sociales, vise à relancer la production nationale et à maintenir les chaînes de production actives.
D’un point de vue théorique, cette décision s’inscrit dans le cadre de la théorie du libre-échange, qui postule que la réduction des barrières commerciales peut accroître l’efficacité économique et favoriser la croissance. Cependant, elle doit également être considérée à la lumière des critiques de la libéralisation économique, telles que celles formulées par les partisans de la théorie de la dépendance, qui soulignent les risques de vulnérabilité accrue aux fluctuations du marché mondial et les pertes potentielles de revenus publics due à la suppression des droits de douane[2].
Tebboune cherche à trouver un équilibre entre l’ouverture aux importations nécessaires et la protection des réserves financières du pays, un dilemme classique dans les débats sur la politique commerciale. Cette approche reflète une volonté de gestion pragmatique, où l’objectif est de maximiser les bénéfices de la libéralisation tout en minimisant ses effets négatifs, un principe en ligne avec les idées de David Ricardo sur les avantages comparatifs et la spécialisation internationale.
Enfin, la décision de Tebboune met en évidence la nécessité de réformes structurelles pour intégrer l’économie algérienne dans l’économie mondiale, tout en évitant les distorsions de marché et les pénuries de produits de base qui ont résulté des politiques protectionnistes précédentes. Cette stratégie économique complexe nécessite une gestion fine des interactions entre les secteurs économiques et les politiques publiques, illustrant ainsi les défis et les opportunités de la libéralisation économique dans un contexte global volatile.
Source : https://inprecor.fr/node/4578