Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’affaire Fualdès, survenue en 1817 à Rodez, symbolise la puissance du fait divers dans la constitution des mythes judiciaires et littéraires du XIXe siècle. L’assassinat sanglant de l’ancien procureur impérial devient rapidement un objet de fascination collective, amplifié par la presse naissante qui relaye le récit à travers la France, l’Europe et même jusqu’en Amérique. Ce phénomène rejoint la réflexion de Walter Benjamin sur la transformation de l’événement singulier en “récit” structurant l’imaginaire social, et illustre aussi la mécanique du “spectaculaire intégré” chère à Guy Debord, où la justice devient spectacle médiatique[1][5].
L’affaire, entachée d’une enquête bâclée et de procès menés sans preuves véritables, interroge le concept de justice tel que théorisé par Michel Foucault dans Surveiller et punir : elle révèle la fragilité de l’institution judiciaire confrontée à la pression de l’opinion publique et à la montée des rumeurs[4][1]. Le retentissement littéraire, avec des références chez Hugo ou Balzac, montre comment la littérature s’empare de ces faits pour explorer la fabrique du mythe et les zones d’ombre du pouvoir judiciaire, rejoignant la thèse de Roland Barthes sur la mythologie contemporaine. Ainsi, l’affaire Fualdès, entre légende noire et critique sociale, questionne profondément la relation entre vérité judiciaire, mémoire collective et fiction[1][4].
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Fuald%C3%A8s
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/laffaire-fualdes-mythe-judiciaire-et-litteraire/