L’épopée de Gilgamesh : le premier récit

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Première grande œuvre narrative de l’humanité, l’épopée de Gilgamesh incarne une méditation sur la finitude humaine, où s’entrecroisent des thèmes philosophiques majeurs tels que l’amitié, la mort, et la quête du sens. Analysée à travers la perspective existentialiste de Kierkegaard ou de Camus, la confrontation du héros à l’angoisse de la mort et à la limite de toute puissance résonne comme une prise de conscience de la condition humaine, semblable à la notion de « dasein » développée par Heidegger : Gilgamesh est mis face à sa propre finitude et à l’impossibilité d’accéder à l’immortalité, malgré sa quête désespérée[1][2][4].

Le récit, loin d’être une simple succession d’aventures, s’apparente à un parcours initiatique, une forme de Bildung roman avant l’heure, où la relation entre Gilgamesh et Enkidu rappelle la dialectique hégélienne du maître et de l’esclave : la confrontation conduit à la reconnaissance mutuelle et à la transformation de soi[4]. Par son questionnement sur la destinée humaine et son exploration du rapport à l’autre, le texte s’inscrit dans une lignée de réflexion universelle sur la vulnérabilité de l’homme, écho précoce aux interrogations qui traverseront toute l’histoire de la pensée occidentale[1][3][4].
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pop%C3%A9e_de_Gilgamesh
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/lepopee-de-gilgamesh-le-premier-recit/

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