Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’article analyse la manière dont le capitalisme façonne l’expérience subjective du travail en s’appuyant sur les concepts de Marx et de Spinoza. Selon Marx, le travail sous le capitalisme n’est pas seulement une activité productive, mais un vecteur de domination et d’aliénation, où l’idéologie dominante réorganise l’affectivité collective autour d’une valorisation de la souffrance au travail. Cette perspective rejoint l’analyse spinoziste des affects : le capitalisme capte et oriente les désirs et les passions des individus afin de consolider une mythologie qui distingue les « vrais travailleurs » des « assistés », renforçant ainsi des mécanismes de contrôle social et d’exclusion. L’auteur mobilise ainsi la notion marxienne de fétichisme et la théorie spinoziste des affects pour montrer que l’attachement au travail, loin d’être naturel ou universel, est le résultat d’une construction idéologique qui rend la pénibilité souhaitable et moralement valorisée. Ce processus, analysé à la lumière de la critique de l’idéologie, met en évidence la capacité du capitalisme à transformer les souffrances individuelles en vertus collectives, contribuant à la reproduction du système et à la légitimation des inégalités sociales[1][2][4].
https://laviedesidees.fr/L-attachement-au-travail
Source : https://laviedesidees.fr/L-attachement-au-travail