Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Au début du XXIe siècle, la Chine connaît une réinterprétation de sa tradition confucéenne, en particulier dans le domaine entrepreneurial. Cette résurgence s’inscrit dans une dynamique plus large de quête d’une morale pour accompagner le développement rapide d’un capitalisme singulier. Le concept de rushang, ou marchand confucéen – tiré de la dynastie Ming –, est revisité par des chefs d’entreprise, qui y voient à la fois un ancrage identitaire et une forme de légitimation éthique de leurs activités[3][4]. Cette évolution rappelle la thèse de Max Weber sur l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, mais trouve ici ses racines dans la valorisation des vertus confucéennes comme le sens du collectif, la loyauté et la responsabilité envers la société. Dans ce modèle, le politique conserve une position dominante, selon la logique décrite par Michel Aglietta, où l’État guide l’économie en conjuguant planification et initiatives privées[2][7]. Cette réinvention de la figure du marchand allie modernité et tradition pour répondre aux défis imposés par la mondialisation et la nécessité d’une croissance plus inclusive et durable. Elle témoigne ainsi d’un processus d’invention de la tradition, au sens d’Eric Hobsbawm, et d’une hybridation entre valeurs anciennes et logiques capitalistes contemporaines[3][4].
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