Partie 4 : Les années 1880-1890, renouveau de la lutte ouvrière et la réponse socialiste

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Durant les années 1880-1890, le mouvement ouvrier en France traversa une période de renouveau marquée par une intensification des luttes et une diversification des réponses politiques. Cette époque fut caractérisée par une montée du chômage et un fort sentiment nationaliste, particulièrement amplifié par le mouvement boulangiste, qui promouvait la "protection du travail national"[1].

Les syndicats et les organisations ouvrières se reconstituèrent après la répression de la Commune de Paris en 1871, qui avait décimé une génération de militants. La Fédération nationale des syndicats (FNS), créée en 1886, regroupait des syndicalistes de différentes corporations et était influencée par des militants socialistes révolutionnaires, notamment marxistes comme Jules Guesde et Paul Lafargue. Cependant, cette période vit aussi des divisions internes entre les partisans de l'internationalisme et ceux qui cédèrent au nationalisme[1].

Les Bourses du travail et les maisons du peuple, impulsées par Fernand Pelloutier, jouèrent un rôle crucial dans la formation de la conscience de classe et l'organisation révolutionnaire. Ces structures favorisèrent l'éducation et la propagande, permettant de dépasser les divisions corporatistes et nationalistes pour unir la classe ouvrière autour d'intérêts communs[1].

Cette dynamique peut être analysée à travers le prisme des théories marxistes sur la lutte des classes et l'importance de la conscience de classe. Les efforts pour créer une solidarité ouvrière transcorporative et transnationale reflètent les idéaux de l'internationalisme prolétarien, tandis que les tendances nationalistes illustrent les défis posés par les forces idéologiques bourgeoises pour diviser le mouvement ouvrier[1].

En somme, cette période fut marquée par une accélération des conflits sociaux, une croissance des grèves et une complexité idéologique, avec des débats constants entre internationalisme et nationalisme, reflétant les tensions entre les aspirations universalistes du socialisme et les pressions particularistes de la société capitaliste.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11583/partie-4-annees-1880-1890-renouveau-lutte-ouvriere-et-reponse-socialiste

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