Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le concept de "désordre évolutif" dans le contexte de la responsabilité décennale en construction met en lumière des dimensions intellectuelles et conceptuelles complexes. Cette théorie jurisprudentielle permet de tenir les constructeurs responsables pour des défauts qui, bien que ne dépassant pas initialement le seuil de gravité décennale, peuvent s'aggraver avec le temps et devenir critiques.
D'un point de vue conceptuel, cette idée s'apparente à la notion de chaos et de désordre telles que décrites par des penseurs comme le philosophe Platon, qui dans le Timée, distingue entre un monde visible et sensible marqué par le désordre, et un ordre intelligible et mathématique sous-jacent[5].
La théorie des désordres évolutifs s'inscrit également dans la lignée des réflexions sur la gestion du changement et de l'incertitude. Elle évoque les travaux de Watzlawick et al. sur les types de changement, où le désordre peut être vu comme un processus dynamique et non statique, nécessitant une adaptation continue[4].
En pratique, cette théorie autorise le maître d'ouvrage à engager la responsabilité des constructeurs bien après la période décennale, reconnaissant que certains défauts peuvent se développer et devenir significatifs avec le temps, ce qui souligne l'importance de la vigilance et de la prévision dans la gestion des projets de construction[2][3].
Source : https://inprecor.fr/node/4776