Le dessin de presse, matière inflammable

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le dessin de presse traverse aujourd’hui une période de fortes tensions, tiraillé entre la prudence croissante des directions éditoriales, la concurrence technologique – notamment celle de la photographie et de l’intelligence artificielle – et la nécessité de préserver son espace de liberté créative. Cette discipline, héritière d’une longue tradition de satire et de débat public, s’inscrit dans le sillon de la pensée critique défendue par des penseurs comme Pierre Bourdieu, pour qui les médias constituent des champs de lutte symbolique où se négocient pouvoir et discours[2]. Le dessin de presse, par sa capacité à manier l’ambiguïté et la polysémie, prolonge la tradition héritée des Lumières et de l’engagement voltairien pour la liberté d’expression face à la censure et à la normalisation[2]. Dans un contexte où les représentations visuelles circulent instantanément et où l’interprétation peut varier selon les cultures, ce medium reste un outil privilégié pour interroger le réel, dénoncer les abus et susciter le débat, en écho à la théorie habermassienne de l’espace public. Ainsi, le dessin de presse conserve sa pertinence en renouvelant sans cesse les formes de la critique au sein de la démocratie contemporaine.
https://dessinezcreezliberte.com
Source : https://laviedesidees.fr/Entretien-avec-Sergio-Aquindo

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