Les Roses et les Épines d’Angelo Rinaldi

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le recueil « Les Roses et les Épines » rassemble cinquante-huit chroniques littéraires d’Angelo Rinaldi, figure réputée pour la rigueur de ses jugements et la finesse de son érudition. Rinaldi, dans la lignée du critique tel que l’envisageait Roland Barthes, déploie une lecture plurielle du texte littéraire, oscillant entre la jouissance barthésienne du texte et la sévérité du jugement mallarméen[1][2]. Son approche exalte le classicisme, notamment à travers sa préférence pour Yourcenar sur Duras, illustrant un attachement à l’idéal d’une langue claire et souveraine, rejoignant la vision de Flaubert du style comme absolu[2].

Le découpage du livre en cinq sections, variant du plaisir à l’indifférence, rappelle la démarche subjective de la réception littéraire, telle que conceptualisée par Hans Robert Jauss ou Roman Ingarden, où l’œuvre s’accomplit dans l’expérience du lecteur[1][3]. Rinaldi s’inscrit dans la tradition du critique comme passeur, mais aussi comme juge, assumant la part polémique héritée de Sainte-Beuve et de Charles-Augustin Sainte-Beuve. Il mobilise la métaphore et l’ironie pour débusquer le factice et exalter le raffinement, dans une quête d’authenticité littéraire. Ainsi, « Les Roses et les Épines » interroge la valeur du goût et la fonction de la critique, oscillant entre la célébration et le refus, érigée en exercice intellectuel à la fois jubilatoire et impitoyable[1][2].
https://actualitte.com/article/123328/chroniques/les-roses-et-les-epines-angelo-rinaldi-critique-en-liberte
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/les-roses-et-les-epines-dangelo-rinaldi/

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