Le sacre des rois de France représente un événement central dans la monarchie française, marqué par une profonde imbrication de la religiosité et de l’autorité temporelle. Cette cérémonie, qui se déroulait principalement à la cathédrale de Reims, symbolisait la consécration divine du roi, le positionnant comme choisi et bénis par Dieu pour gouverner. Cette idée s’aligne avec la théorie de la « théocratie » où le pouvoir royal est justifié par la volonté divine, un concept qui trouve ses racines dans la pensée médiévale.
La cérémonie du sacre, initiée par Pépin le Bref en 752, était une affirmation de l’alliance entre le pouvoir royal et les hautes instances catholiques, renforçant ainsi la légitimité du souverain[3].
L’archevêque de Reims jouait un rôle crucial en conférant l’onction sacrée, entouré des douze pairs de France, ce qui souligne la symbiose entre l’autorité spirituelle et temporelle, un élément clé de la théorie de la monarchie de droit divin.
Au fil des siècles, le sacre évolua, notamment sous le règne de Louis XIV, où il prit une dimension de gloire et de majesté royale, reflétant les idées absolutistes de l’époque. Cela peut être vu à travers le prisme de la théorie de l’absolutisme de Thomas Hobbes, où le souverain détient un pouvoir absolu et incontestable[1].
En somme, le sacre des rois de France était une cérémonie complexe qui intégrait des dimensions religieuses, politiques et symboliques, renforçant la légitimité et l’autorité du monarque dans le cadre d’une monarchie de droit divin.
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