Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Depuis sa création, Tel-Aviv incarne un projet de modernité lié à l’idéologie sioniste, mais se heurte rapidement à la question cruciale de l’accès à l’eau, dans un contexte où les infrastructures héritées sont absentes et où la gestion des ressources devient un enjeu politique majeur. Selon les analyses de Max Weber sur la rationalisation bureaucratique, la municipalité de Tel-Aviv obtient une autonomie administrative qui lui permet de planifier et d’organiser l’approvisionnement hydraulique, concrétisant la vision d’une ville rationnellement gouvernée pour répondre aux besoins croissants de ses habitants. La maîtrise de l’eau s’inscrit alors dans une logique foucaldienne de gouvernementalité, où le contrôle des ressources conditionne le pouvoir sur le territoire urbain. Simultanément, la question de l’eau cristallise les tensions entre projets nationaux rivaux, comme l’avaient pressenti Carl Schmitt à propos de la territorialisation des conflits modernes : l’enjeu de la répartition entre population juive et arabe devient un vecteur de rivalité et de segmentation sociale. Dès lors, la technique – à travers le développement de nouveaux réseaux et la mobilisation de savoirs hydrogéologiques – se place au cœur d’une modernité politique et urbaine, où l’eau incarne, selon la grille de lecture de Bruno Latour, un acteur incontournable des dynamiques sociales et des rapports de pouvoir.
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