Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Les 3es Rencontres royalistes du Midi blanc s’inscrivent dans un contexte où la réflexion sur la monarchie et son actualité se confronte à l’héritage conceptuel des Lumières. Ce courant, illustré par Rousseau, Montesquieu ou Voltaire, a fondé sa critique politique sur une remise en cause de l’absolutisme, prônant l’émancipation rationnelle et le gouvernement fondé sur la raison et l’égalité des droits[1][2][3]. Toutefois, il convient de nuancer cette opposition systématique entre monarchie et Lumières : de nombreux penseurs du XVIIIe siècle ont envisagé la monarchie éclairée comme un compromis entre tradition et progrès, où le souverain adopte les recommandations des philosophes pour moderniser l’État, tout en conservant l’autorité royale[5]. La rencontre royaliste offre ainsi un espace où se rejouent ces grandes tensions intellectuelles : d’une part, la fidélité à la mémoire monarchique, d’autre part, la nécessité de penser l’autorité politique à la lumière des acquis historiques et philosophiques légués par les Lumières. Cette articulation rappelle la dialectique hégélienne entre tradition et modernité, suggérant que la contemporanéité de la pensée royaliste s’élabore dans le dialogue avec ses adversaires intellectuels et philosophiques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8cle_des_Lumi%C3%A8res
Source : https://www.actionfrancaise.net/2025/06/07/les-3eme-rencontres-royalistes-du-midi-blanc/