Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'exposition du musée national de l'immigration propose une relecture positive des banlieues françaises, défiant les représentations stigmatisantes qui dominent habituellement le discours sur ces espaces périphériques. Cette démarche s'inscrit dans une perspective sociologique bourdieusienne de lutte contre la violence symbolique exercée par les représentations dominantes des zones périurbaines. En mobilisant l'histoire populaire dans la lignée des travaux d'Howard Zinn et les expressions artistiques urbaines, l'exposition opère un renversement axiologique similaire à celui théorisé par Henri Lefebvre dans sa critique de la vie quotidienne.
Ce réenchantement des banlieues s'apparente à une démarche de réappropriation identitaire et territoriale que Michel de Certeau qualifierait de "tactique" face aux "stratégies" institutionnelles. L'art urbain, initialement marginal et contestataire comme en témoigne son émergence en France après Mai 68[2], devient ici un vecteur de narration alternative et d'émancipation collective. Cette valorisation esthétique des périphéries fait écho aux théories de Jacques Rancière sur le "partage du sensible" en redistribuant la visibilité sociale et la parole à ceux qui en sont traditionnellement privés.
https://histoiredesarts.culture.gouv.fr/Fiches-reperes/Art-urbain
Source : https://laviedesidees.fr/Heureux-comme-en-Banlieue