Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le phénomène du divorce entre les États-Unis et l'Europe, particulièrement pendant les années 1920, révèle des dynamiques socioculturelles et juridiques complexes. Cette période a vu un afflux d'Américains se rendre à Paris pour obtenir des divorces, un phénomène qualifié de "divorce mill" par la presse. Cette migration transatlantique pour des raisons de divorce met en lumière les différences significatives dans les attitudes envers le mariage et la liberté individuelle entre les deux cultures.
D'un point de vue intellectuel, ce phénomène peut être analysé à travers le prisme de la théorie de la liberté individuelle de John Stuart Mill, qui défend l'idée que les individus doivent avoir la liberté de faire des choix personnels, y compris ceux concernant leur vie conjugale. Les Français, en tolérant ces divorces, reflètent une conception plus large de la justice abstraite et de la liberté individuelle, en accord avec les principes des Lumières qui valorisent l'autonomie personnelle.
En revanche, les critiques aux États-Unis et en France bemoignaient la facilité avec laquelle les divorces étaient accordés, ce qui selon eux menaçait la stabilité du mariage. Cette tension entre la liberté individuelle et la stabilité sociale rappelle les débats de Émile Durkheim sur la solidarité sociale et l'importance des institutions pour maintenir l'ordre social.
En somme, le divorce entre les États-Unis et l'Europe durant les années 1920 illustre une confrontation entre des valeurs culturelles et juridiques différentes, mettant en jeu des concepts fondamentaux de liberté, de justice et de solidarité sociale.
Source : https://fr.internationalism.org/content/11590/limportance-historique-du-divorce-entre-etats-unis-et-leurope