Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'assassinat d'Aboubakar Cissé, un jeune musulman malien tué dans une mosquée en France, met en lumière les profondes racines du racisme et de l'islamophobie dans la société française. Cette tragédie est perçue non comme un acte isolé, mais comme le résultat d'un contexte systémique de haine et de déni.
D'un point de vue intellectuel et conceptuel, cet événement s'inscrit dans le cadre de la théorie de la matrice coloniale, comme développée par des penseurs décoloniaux tels que Aníbal Quijano et Ramón Grosfoguel. Cette matrice maintient un ordre social et politique qui perpétue la suprématie blanche et la domination coloniale, entraînant une banalisation de la violence contre les musulmans, les Noirs et les migrants.
L'article souligne comment l'État français, en niant son histoire coloniale et en promulguant des lois racistes, crée un environnement propice à l'islamophobie et à la négrophobie. Cette dynamique est renforcée par la dissolution des organisations de solidarité et la production de statistiques tronquées qui invisibilisent les agressions subies par les communautés marginalisées.
La lutte contre le racisme est ainsi présentée comme une lutte de libération pour tous les peuples opprimés, nécessitant une organisation autonome et souveraine des musulmans, des Afro-descendants, des Rroms, des Kanaks et des Palestiniens. Cette approche s'appuie sur les idées de Frantz Fanon et d'autres théoriciens de la décolonisation, qui insistent sur la nécessité d'une résistance active et d'une solidarité concrète pour abattre les structures de pouvoir oppressives.
En fin de compte, l'article appelle à une mobilisation politique et programmatique pour défendre les droits des peuples du Sud et pour lutter contre le fascisme et la suprématie blanche, soulignant que la justice et la réparation pour les peuples spoliés par le colonialisme sont essentielles pour une véritable émancipation.
Source : https://indigenes-republique.fr/lutter-contre-le-racisme-cest-soutenir-la-liberation-des-peuples-du-sud/