L’invention des réfugiés

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L'étude de Naïma Ghermani met en lumière la genèse du droit d’asile en Europe au XVIIe siècle, période marquée par des affrontements religieux qui ont contraint de nombreux individus à l’exil[1][2]. Ce contexte historique a vu émerger de nouveaux dispositifs juridiques visant à protéger les personnes persécutées pour leur foi, invitant à une réflexion sur l’évolution de la notion de souveraineté et de l’accueil de l’autre. L’analyse s’inscrit dans le sillage des travaux d’Hannah Arendt sur le droit d’avoir des droits et de Carl Schmitt sur les rapports entre souveraineté et exception, questionnant la capacité des États à redéfinir les frontières de la citoyenneté face à l’altérité[4][5]. Les récits exilés dévoilent la constitution d’identités collectives transnationales, anticipant des concepts modernes comme ceux de cosmopolitisme chez Kant, où la protection de l’individu dépasse le cadre strictement national. Ce processus révèle la tension entre le désir de reconnaissance et l’exigence d’intégration, illustrant le déplacement du débat du seul champ théologique vers une problématique juridique et politique. L’invention du statut de réfugié apparaît ainsi comme un moment fondateur dans l’histoire de la protection des minorités et de la recomposition des espaces de droit[2][4].
https://laviedesidees.fr/Naima-Ghermani-Le-Droit-des-exiles
Source : https://laviedesidees.fr/Naima-Ghermani-Le-Droit-des-exiles

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