Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Les habitudes alimentaires de la Rome antique illustrent une articulation complexe entre préoccupations diététiques, exigences morales et enjeux politiques, rapprochant la nourriture d’une véritable pratique sociale. Loin de se réduire à la simple satisfaction d’un besoin physiologique, l’alimentation devient un acte structurant les identités et le rapport à la cité, ce que la philosophie antique, notamment chez Platon et Aristote, a conceptualisé à travers la notion de “bonne vie” et de vertu. La frugalité s’inscrit ainsi dans une éthique du juste milieu, tandis que le partage des repas, tel que la cena, incarne le passage du negotium à l’otium, de la sphère productive à celle du loisir et de la sociabilité[1][3]. Cette dialectique entre modération et recherche du plaisir résonne également avec la pensée épicurienne, qui valorise l’équilibre entre ascèse et jouissance raisonnée.
Au-delà de l’individuel, les choix alimentaires reflètent la stratification sociale et la fonction civique, rejoignant la sociologie de Marcel Mauss sur le fait social total, où manger engage l’individu dans un réseau de valeurs et de symboles collectifs[1][3]. Ainsi, la table romaine devient le miroir des tensions entre nature et culture, nécessité et choix, individuel et collectif.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_dans_la_Rome_antique
Source : https://laviedesidees.fr/Menus-antiques