« Pastillage immobilier : l’économie parisienne en danger » – par Aurélien Véron et Valérie Montandon

Le nouveau Plan Local d’Urbanisme bioclimatique (PLUb) de Paris, prévu pour être voté du 19 au 22 novembre, introduit un dispositif de « pastillage » des immeubles. Ce mécanisme impose la transformation de bureaux sélectionnés par la mairie en logements sociaux, ce qui est perçu par certains élus locaux comme une forme d’expropriation insidieuse. Cette mesure soulève des inquiétudes quant à son impact sur l’économie parisienne, déjà fragile.

D’un point de vue conceptuel, ce dispositif reflète une approche urbanistique qui priorise la mixité fonctionnelle et la justice sociale, alignée sur les principes de l’urbanisme durable et bioclimatique. Cela évoque les idées de Jane Jacobs, qui défendait l’importance de la diversité et de la mixité dans les espaces urbains pour maintenir la vitalité des quartiers. Cependant, la critique formulée par les conseillers Aurélien Véron et Valérie Montandon s’apparente aux préoccupations de penseurs comme Henri Lefebvre, qui mettait en lumière les conflits entre les intérêts économiques et les besoins sociaux dans l’aménagement urbain.

Ce plan urbanistique bioclimatique vise à adapter la ville aux défis environnementaux et sociaux, mais il doit également naviguer dans les complexités des dynamiques économiques et politiques locales. La tension entre ces objectifs souligne la nécessité d’une approche intégrée et participative dans la planification urbaine, comme le suggèrent les théories de la gouvernance urbaine collaborative.
Source : https://www.lopinion.fr/economie/pastillage-immobilier-leconomie-parisienne-en-danger-par-aurelien-veron-et-valerie-montandon

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