Dans son ouvrage *In Defense of Capitalism*, Rainer Zitelmann conteste l’idée répandue selon laquelle le capitalisme est dominé par les riches qui fixent l’agenda politique. Zitelmann argue que, même si les riches exercent une certaine influence politique, leur pouvoir est souvent exagéré par les critiques du capitalisme, comme Noam Chomsky. Here are the key points he raises:
– **Influence limitée des riches** : Zitelmann soutient que les médias, les films hollywoodiens et certains universitaires anticapitalistes amplifient à tort l’influence des riches. Il souligne que d’autres acteurs, tels que les médias et les universitaires, jouent un rôle significatif dans la formation de l’opinion publique et de l’agenda politique.
– **Légitimité du lobbying** : Dans une démocratie pluraliste, le lobbying par les riches est considéré comme légitime et parfois bénéfique pour l’ensemble de la société. Les lois favorables aux riches peuvent également profiter aux membres les plus vulnérables de la société, par exemple à travers des réductions d’impôts et la déréglementation.
– **Moins d’État, moins de corruption** : Zitelmann affirme que plus l’État intervient dans l’économie, plus les opportunités de corruption augmentent. Il préconise donc une réduction de l’intervention étatique pour limiter l’influence néfaste des citoyens fortunés sur la politique. Cela s’appuie sur l’idée que la corruption est moins présente dans les pays où la liberté économique est la plus grande, comme le montre l’indice de perception de la corruption de Transparency International.
– **Exemples concrets** : Zitelmann utilise des exemples concrets, tels que les campagnes électorales de Donald Trump et Joe Biden, pour démontrer que l’argent seul ne détermine pas les résultats politiques. Il cite également les travaux de politologues comme Larry M. Bartels et Martin Gilens, qui montrent que la richesse des membres du Congrès n’influence pas nécessairement leurs décisions politiques.
En somme, Zitelmann défend le capitalisme en argumentant que l’influence des riches est souvent surestimée et que la réduction de l’intervention étatique est cruciale pour minimiser la corruption et promouvoir une économie plus libre et plus équitable. Ces arguments s’alignent sur les principes de l’économie de marché défendus par des penseurs comme Joseph Schumpeter, qui voyait les crises économiques comme des mécanismes de purification nécessaire à la croissance économique[3][5].
Source : https://www.contrepoints.org/2024/08/29/475537-pour-la-defense-du-capitalisme-1-le-capitalisme-est-domine-par-les-riches-ce-sont-eux-qui-fixent-lagenda-politique?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=pour-la-defense-du-capitalisme-1-le-capitalisme-est-domine-par-les-riches-ce-sont-eux-qui-fixent-lagenda-politique