Qu’est-ce que l’USAID, cette énième agence du « soft power » américain  ?

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
La décision de la deuxième administration Trump de dissoudre l’USAID (United States Agency for International Development) marque un tournant significatif dans la politique étrangère américaine, particulièrement en ce qui concerne le concept de « soft power » ou puissance douce, théorisé par Joseph Nye. L’USAID, créée en 1961 par le président John F. Kennedy pour contrer l’influence soviétique durant la Guerre Froide, a été un instrument clé de la diplomatie et du développement international américains.

La fermeture de l’USAID, justifiée par l’administration Trump comme une mesure de réduction des dépenses et de lutte contre le gaspillage, soulève des questions sur la stratégie de puissance douce des États-Unis. Cette agence a historiquement utilisé l’aide humanitaire, le développement économique, et la promotion de la démocratie pour renforcer les relations internationales et influencer les dynamiques globales, alignant ainsi les intérêts américains avec ceux des pays bénéficiaires[2][4].

Le licenciement de l’inspecteur général de l’USAID et la mise en congé de nombreux fonctionnaires et contractuels illustrent la rupture avec la tradition bipartisane qui soutenait l’importance de l’aide étrangère comme outil de politique étrangère. Cette décision est critiquée pour son impact potentiellement dévastateur sur les populations vulnérables et sur la crédibilité des États-Unis en tant que leader global[2].

Les critiques de l’USAID arguent que certaines de ses initiatives ont servi des agendas politiques et géostratégiques, parfois en soutenant des groupes d’opposition ou en influençant les processus démocratiques dans divers pays. Cependant, les partisans de l’agence soulignent son rôle crucial dans la promotion de la stabilité, de la démocratie, et du développement économique, ainsi que dans la lutte contre la pauvreté et les maladies[1][2].

En termes de théorie des relations internationales, la fermeture de l’USAID peut être vue comme un retrait de la stratégie de puissance douce, qui se base sur l’influence et les relations rather que sur la force militaire. Cela pourrait affaiblir la capacité des États-Unis à maintenir leur influence globale, particulièrement face à la montée des puissances émergentes comme la Chine et la Russie, qui investissent également dans l’aide étrangère pour étendre leur influence[2].

En somme, la dissolution de l’USAID reflète une réorientation majeure de la politique étrangère américaine, remettant en question l’utilité et l’efficacité de la puissance douce dans les relations internationales contemporaines.
Source : https://www.revue-elements.com/quest-ce-que-lusaid-cette-enieme-agence-du-soft-power-americain/

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