Le texte de Philippe Goetzmann souligne la nécessité de réaligner les relations commerciales en France avec les réalités du cadre européen. Les débats passionnés autour des relations entre l’industrie agroalimentaire et la grande distribution, illustrés par la réaction à l’amende de 38 millions d’euros infligée à Leclerc, révèlent une tendance française à ignorer les règles économiques européennes. Cette situation reflète une forme de démagogie et d’excès dans le débat politique national, qui néglige les principes du Marché Unique de l’Union Européenne.
D’un point de vue intellectuel et conceptuel, cela évoque les théories de l’économie de marché et les principes de la libre circulation des marchandises et des capitaux, fondements de l’Union Européenne. La France semble adopter un régime d’exception, en contradiction avec les objectifs d’unification économique de l’UE, ce qui rappelle les critiques de l’économiste Friedrich Hayek sur les dangers de l’interventionnisme étatique et la nécessité de respecter les mécanismes du marché.
Goetzmann argue que ces orientations politiques sont économiquement et juridiquement erronées, et qu’elles alimentent le ressentiment envers l’Union Européenne. Il préconise une approche plus libérale, favorisant la compétitivité, la concurrence et la liberté du commerce, alignée sur les principes de l’économie de marché et les objectifs de l’UE. Cela implique une certaine humilité et une reconnaissance de la nécessité de se conformer aux règles européennes pour rester compétitifs dans un marché ouvert. Cette perspective s’inscrit dans le courant de pensée libéral qui valorise la liberté économique et la coopération internationale.
Source : https://www.lopinion.fr/economie/realigner-la-relation-commerciale-avec-la-realite-europeenne-par-philippe-goetzmann