Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le retour de milliers de Palestiniens dans leur terre natale après les Accords d’Oslo en 1993 a généré une riche production littéraire, souvent autobiographique, mais marquée par un profond sentiment de déchirement. Cette littérature reflète la complexité de la notion de patrie et d’identité pour ceux qui, après des années d’exil, se retrouvent face à un paysage transformé et souvent méconnaissable.
Ce phénomène peut être analysé à travers le prisme de la théorie de l’identité narrative de Paul Ricoeur, qui souligne l’importance de la mémoire et de l’expérience personnelle dans la construction de l’identité. Les récits autobiographiques palestiniens illustrent comment l’exil et le retour peuvent fragmenter cette identité, créant un sentiment de disjonction entre le passé et le présent.
Cette disjonction est également éclairée par les concepts de l’exil et de la diaspora développés par Edward Said, qui met en lumière les tensions entre la mémoire collective et l’expérience individuelle. Les auteurs palestiniens doivent reconstruire leur identité en intégrant leurs souvenirs et leurs expériences actuelles, ce qui les amène à questionner ce que signifie être un exilé de manière permanente.
En fin de compte, cette littérature révèle les défis de la réappropriation d’une patrie perdue et de la reconstitution d’une identité déracinée, mettant en évidence les dimensions intellectuelles et émotionnelles profondes de l’expérience palestinienne.
Source : https://laviedesidees.fr/Rentrer-en-Palestine