Le gouvernement de François Bayrou se trouve confronté à de multiples défis majeurs au début de l’année 2025, notamment en raison de la fragilité de sa majorité relative à l’Assemblée. Cette situation de fragilité politique, accentuée par des mois d’instabilité, évoque le concept de « crise de gouvernance » théorisé par les penseurs de la gouvernance publique, tels que Guy Peters et Jon Pierre, qui soulignent l’importance de la stabilité institutionnelle pour une gouvernance efficace.
Bayrou doit naviguer dans un contexte de pressions multiples, incluant la nécessité de réduire le déficit public, qui pourrait dépasser les 6% du PIB en 2024, et de gérer les dépenses publiques improductives. Cette quête d’équilibre budgétaire rappelle les principes de l’économie keynésienne, où la gestion de la demande globale et la régulation des finances publiques sont cruciales pour maintenir la stabilité économique.
En outre, la priorité accordée à la santé mentale comme Grande cause nationale en 2025 reflète une approche holistique de la gouvernance, intégrant les dimensions sociales et sanitaires dans les politiques publiques, ce qui est en ligne avec les théories de la gouvernance participative et inclusive. Dans ce contexte, le gouvernement Bayrou doit trouver un équilibre délicat entre les urgences économiques, politiques et sociales pour assurer une gouvernance stable et efficace.
Source : https://www.lefigaro.fr/politique/securite-justice-budget-les-travaux-d-hercule-qui-attendent-le-gouvernement-bayrou-a-la-rentree-20241227