Souveraineté numérique : choisir entre protéger l’Europe ou la livrer aux USA

La notion de souveraineté numérique se pose comme un enjeu stratégique majeur dans le contexte actuel de dépendance croissante aux technologies numériques. Cette conceptuelle évoque la capacité d’un État, ou d’une organisation, à contrôler ses infrastructures, technologies et données dans le cyberespace, assurant ainsi son autonomie et sa sécurité.

Dans cette perspective, la souveraineté numérique peut être vue comme une extension des principes de souveraineté traditionnelle, tels que définis par les théoriciens de la souveraineté comme Jean Bodin ou Thomas Hobbes, mais adaptés au domaine numérique. Elle implique une maîtrise autonome des systèmes d’information, des communications électroniques et des données, ce qui est crucial pour préserver les valeurs nationales et assurer la résilience face aux cyberattaques et aux influences étrangères[1][5].

Ce concept se rapproche également des idées de Michel Foucault sur le pouvoir et le contrôle, où la souveraineté numérique représente une forme de pouvoir exercé sur les flux d’information et les infrastructures numériques. La nécessité d’un engagement politique fort et d’un sursaut national pour retrouver l’indépendance numérique de la France souligne l’importance de la coopération entre les acteurs publics et privés pour développer des solutions technologiques locales et instaurer des normes éthiques et juridiques adaptées[3][5].

En somme, la souveraineté numérique est une condition nécessaire pour garantir l’autonomie, la sécurité et la résilience des États et des organisations dans un monde numérique en constante mutation.
Source : https://www.bvoltaire.fr/souverainete-numerique-choisir-entre-proteger-leurope-ou-la-livrer-aux-usa/

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