Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’accession de Donald Trump à un nouveau mandat présidentiel s’inscrit dans une dynamique de rupture radicale avec les pratiques politiques traditionnelles américaines. S’inspirant des principes d’une « table rase » au sens lockien, sa démarche vise à déconstruire l’édifice institutionnel établi pour imposer une vision plus autoritaire et centralisée du pouvoir. Cette dynamique n’est pas sans rappeler la pensée de Carl Schmitt, pour lequel le pouvoir souverain s’affirme par sa capacité à décider dans l’état d’exception et à redéfinir les fondements de la légalité. Le recours aux décrets exécutifs massifs illustre cette volonté de contrôler l’appareil d’État et de réorienter la politique selon des critères idéologiques assumés, notamment en s’attaquant à la diversité administrative, en restreignant les droits des minorités et en valorisant une identité nationale excluante[2][4][5].
La société américaine se trouve dès lors confrontée à une recomposition de l’espace politique, marquée par la polarisation et l’émergence d’une gouvernance qui tend vers la « démocratie illibérale » (Fareed Zakaria). Les résistances et fractures qui en découlent soulèvent des interrogations sur la résilience du modèle démocratique face aux dérives populistes et à la tentation de l’état d’exception permanent. Cette reconfiguration profonde questionne la capacité du système américain à préserver ses fondements pluralistes et constitutionnels dans un contexte d’affrontement idéologique exacerbée[3][5].
https://www.hklaw.com/en/general-pages/trumps-2025-executive-orders-chart
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/trump-de-la-table-rase-en-amerique/