La réforme des retraites en France a déclenché une vague de contestation qui remet en question l’ordre social soutenu par le gouvernement. Cette situation peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la conflictualité sociale de Karl Marx, qui postule que les conflits entre les classes sociales sont inhérents au système capitaliste. Here, le pouvoir exécutif, représentant les intérêts de la classe dominante, affronte la résistance des syndicats et des manifestants, qui défendent les droits des travailleurs et la protection du système de retraite.
La réaction du gouvernement, marquée par des « coups de menton » et des « brutalités policières, » reflète la fébrilité d’un pouvoir confronté à une opposition déterminée. Cela évoque les concepts de Michel Foucault sur le pouvoir et la résistance, où le pouvoir est exercé à travers des mécanismes de contrôle et de répression, mais où la résistance est toujours présente et peut prendre des formes diverses.
La contestation de la réforme des retraites n’est pas seulement une lutte pour les droits des retraités, mais aussi une remise en question de la légitimité du gouvernement et de son projet de société. Cette dynamique rappelle les idées d’Antonio Gramsci sur la guerre de position, où les groupes sociaux s’affrontent pour l’hégémonie culturelle et politique. Dans ce contexte, la bataille autour de la réforme des retraites est un champ de bataille symbolique et politique, où les enjeux dépassent la simple question des pensions pour toucher aux fondements de l’ordre social.
Source : https://www.monde-diplomatique.fr/2023/04/BREVILLE/65646