Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Les inégalités salariales entre femmes et hommes demeurent une préoccupation majeure, malgré une légère réduction au fil des années. Ce phénomène peut être analysé à travers le prisme de la théorie de la justice distributive de John Rawls, qui postule que les inégalités doivent être justifiées si elles profitent aux plus défavorisés. Cependant, dans le contexte des salaires, les femmes continuent de être désavantagées.
En moyenne, les femmes gagnent 23,5% de moins que les hommes, un écart qui se réduit à 14% lorsque l’on considère un temps de travail équivalent, et à 4% pour des postes comparables[2][4][5]. Ces écarts persistent malgré les progrès dans l’insertion professionnelle des femmes, qui sont maintenant plus diplômées que jamais.
La théorie de la segmentation du marché du travail de Michael Piore et Peter Doeringer peut également éclairer ces inégalités, car les femmes sont souvent cantonnées dans des secteurs moins bien rémunérés et plus susceptibles de travailler à temps partiel. L’application stricte du principe de salaire égal pour un travail de valeur égale exigerait une réévaluation des classifications professionnelles et des négociations salariales, afin de garantir une équité fondée sur la valeur du travail plutôt que sur le genre. Cette approche s’aligne sur les principes d’égalité et de justice sociale, essentiels pour réduire les inégalités systémiques.
Source : https://laviedesidees.fr/Un-salaire-egal-pour-un-travail-de-valeur-egale