Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le christianisme social connaît aujourd’hui un renouveau porté par une génération de croyants qui, s’inspirant des lectures bibliques non occidentales, s’opposent à la misère, à l’héritage colonial et à la destruction écologique. Cette démarche s’inscrit dans la lignée de la pensée de Karl Barth ou de Paul Tillich, pour qui l’incarnation de la foi requiert un engagement actif dans les réalités matérielles du monde, à la croisée de la spiritualité et de l’action sociale. Similaire à la théologie de la libération développée en Amérique latine, ce courant privilégie la justice sociale et l’émancipation des opprimés, opérant ainsi une critique radicale des logiques capitalistes et impérialistes, à l’instar de ce que dénonçait Walter Benjamin face au « capitalisme comme religion ». Le christianisme social contemporain prône une solidarité renouvelée, articulant valeurs évangéliques et action politique, pour reconstruire un lien indissociable entre foi et transformation sociale. Ce mouvement souligne l’importance d’une éthique de la responsabilité, concept cher à Max Weber, pour répondre aux défis contemporains par l’action collective, en s’appuyant sur le dialogue interculturel et la défense des droits humains[1][2][4][5].
https://en.wikipedia.org/wiki/Christian_socialism
Source : https://laviedesidees.fr/Chretiens-et-a-gauche