Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Luc Ferry propose une vision optimiste du monde contemporain, qu’il oppose aux discours de déclin ou de décadence, s’inscrivant ainsi dans la lignée du courant humaniste et progressiste. Inspiré par les Lumières et notamment par Kant, il souligne l’exigence d’une rationalité critique face aux révolutions scientifiques et sociétales actuelles, comme l’intelligence artificielle, tout en défendant la nécessité de préserver la liberté individuelle[1][2]. Cependant, cette liberté engage l’individu dans une responsabilité profonde, rejoignant la pensée de Jean-Paul Sartre selon laquelle l’homme est condamné à être libre, c’est-à-dire à assumer chaque choix comme s’il en était absolument l’auteur[2][4]. Ferry avertit contre les pièges du narcissisme contemporain et du repli sur soi, que l’on pourrait rapprocher des analyses de Tocqueville sur l’individualisme démocratique. En dénonçant le wokisme et la perte du sens commun, il alerte sur les risques d’une autocensure qui menacerait la délibération universelle chère à Habermas[1]. Pour Ferry, la modernité exige donc de conjuguer la lucidité face aux transformations du présent avec le courage de penser et d’agir en sujets autonomes, responsables et ouverts à l’universel[2][4].
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/luc-ferry-la-liberte-fait-peur-parce-quelle-implique-la-responsabilite/
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/luc-ferry-la-liberte-fait-peur-parce-quelle-implique-la-responsabilite/