La nouveauté, cette vieille rengaine

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
L’attrait pour la nouveauté, loin d’être une spécificité de l’ère contemporaine, s’inscrit dans une dynamique profonde du capitalisme, où la stimulation constante du désir de consommer s’apparente à l’analyse de Jean Baudrillard sur la société de consommation[4]. Pour ce penseur, l’objet ne satisfait pas seulement un besoin, il devient porteur de signes et vecteur d’identité, induisant une logique du simulacre et une inflation de besoins artificiels. Cette logique rejoint la critique marxiste du capitalisme, qui voit dans la création de nouveaux désirs un moyen de perpétuer la croissance économique au détriment de l’équilibre écologique et du sens véritable des besoins humains[2][3]. Plus récemment, des courants comme la décroissance et l’écologie politique, inspirés entre autres par des penseurs comme Serge Latouche, appellent à repenser les finalités de la consommation et à opposer au culte du nouveau une quête de durabilité et de sobriété[3][5]. Ainsi, l’imaginaire de la nouveauté apparaît comme une construction sociale qui sert la logique marchande, tout en soulevant aujourd’hui des interrogations éthiques et environnementales majeures, révélant la nécessité de réinventer le rapport aux objets et à la consommation.
https://www.ufapec.be/nos-analyses/2217-derives-consommation.html
Source : https://laviedesidees.fr/Jeanne-Guien-Le-Desir-de-nouveautes

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