Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Dans « Prendre la pose », récit posthume de Günter Grass, l’auteur s’interroge sur l’interaction entre l’art, la mémoire et l’identité en imaginant une relation intime et réflexive avec la figure sculptée de la margravine Uta de Naumburg. Cette exploration rejoint la tradition herméneutique, notamment celle de Hans-Georg Gadamer, pour qui l’œuvre d’art constitue un dialogue entre passé et présent, invitant le spectateur à dépasser la simple admiration esthétique pour en faire un espace de projection existentielle. Grass inscrit cette rencontre dans la lignée d’une phénoménologie de la perception, à la manière de Merleau-Ponty, où la statue cesse d’être un simple objet pour devenir sujet de résonances et de révélations intérieures. À travers la déception initiale face à la taille réelle de la statue démythifiée et la fascination persistante pour l’aura d’Uta, l’auteur met en lumière la tension entre l’idéalisation culturelle et la réalité tangible de l’œuvre, rejoignant ainsi les réflexions de Walter Benjamin sur l’aura de l’objet d’art. Par ce texte, Grass interroge la capacité de l’art à susciter la réflexion sur le temps, la beauté et la distance critique, tout en reconfigurant les frontières entre création littéraire et contemplation esthétique[3][5].
https://www.the-tls.co.uk/literature/fiction/the-living-statue-gunter-grass-book-review-karen-leeder
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/prendre-la-pose-une-legende-recit-inedit-de-gunter-grass/