Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Le dossier « Les écrivains collabos » de la Revue des Deux Mondes interroge la notion d’engagement littéraire à l’aune de la responsabilité morale, revisitant l’ambivalence de certains auteurs face à la collaboration sous l’Occupation[1][2]. S’inspirant des analyses existentielles de Sartre, l’article met en lumière la tension entre liberté individuelle et soumission aux déterminismes sociaux, révélant comment la littérature s’est parfois faite complice du pouvoir au lieu d’en être la contestation. Les contributions rassemblées évoquent aussi la dialectique heideggérienne du « souci de l’être », questionnant la possibilité pour l’écrivain de se distancier du politique sans pour autant renier son autonomie créatrice. Les cas de figures tels que Céline, Morand ou Drieu La Rochelle sont observés à l’aune d’une éthique de la responsabilité, dans la lignée de Max Weber, où le choix littéraire n’est jamais dénué de conséquences collectives. À travers la réflexion contemporaine, le numéro interroge l’héritage mémoriel et les processus de réhabilitation, abordant la façon dont les sociétés réévaluent, parfois avec ambiguïté, la postérité d’auteurs compromis et la dimension subversive ou normative de la littérature face à l’Histoire[1].
https://www.revuedesdeuxmondes.fr/revue/les-ecrivains-collabos/
Source : https://www.revuedesdeuxmondes.fr/nouveau-numero-les-ecrivains-collabos/