Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Les élections présidentielles roumaines du 24 novembre 2024 ont révélé une fragmentation profonde du paysage politique, suscitant surprise et consternation parmi les observateurs occidentaux. Le candidat indépendant Călin Georgescu, un populiste d’extrême droite et russophile, a remporté le premier tour avec près de 23% des voix, dépassant les attentes des sondages qui le créditaient de seulement un seul chiffre. Cette victoire inattendue peut être analysée à travers le prisme de la théorie de la « délégitimation des élites » de Pierre Bourdieu, où le rejet des partis traditionnels reflète une crise de confiance dans les institutions politiques établies.
Georgescu, qui a privilégié les réseaux sociaux comme outil de campagne, a bénéficié d’un sentiment anti-système croissant, similaire à celui décrit par le philosophe français Jean Baudrillard dans sa théorie de la « simulation » et du « hyperréel », où les médias et les réseaux sociaux créent une réalité politique alternative. La qualification de Georgescu au détriment du Premier ministre Marcel Ciolacu et de la candidate europhile Elena Lasconi met en évidence une polarisation politique accrue, caractéristique des sociétés post-modernes selon les analyses de Zygmunt Bauman.
La décision de la Cour constitutionnelle d’annuler le processus électoral en raison de l’utilisation de TikTok par Georgescu a ajouté une nouvelle couche de complexité, soulignant les défis de la régulation des campagnes électorales dans l’ère numérique. Cette annulation a été perçue comme un coup d’État par certains, illustrant les tensions entre la légitimité populaire et la légalité institutionnelle, un thème central dans les débats sur la démocratie participative et représentative.
Source : https://www.actionfrancaise.net/2025/02/05/quand-le-peuple-vote-mal/