Transition énergétique et religion

Résumé généré par l’intelligence artificielle :
Le texte aborde le lien complexe entre la transition énergétique, la religion, et la spiritualité, particularly dans le contexte de la crise écologique.

Une enquête menée par Christophe Monnot et son équipe, soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique, explore comment les dispositions religieuses et spirituelles peuvent influencer les comportements écologiques. Cette recherche révèle que les acteurs religieux et spirituels se mobilisent de manière croissante autour des questions environnementales, souvent en intégrant des dimensions écologiques dans leurs pratiques.

Deux courants de spiritualité émergent : les spiritualités alternatives pro-environnement, issues des contre-cultures des années 1960 et caractérisées par des pratiques comme la méditation, le néo-chamanisme, et le néo-druidisme, qui mettent l’accent sur la connexion avec la Terre (Gaïa); et la spiritualité chrétienne engagée, qui s’appuie sur des réflexions théologiques environnementales initiées par le Conseil œcuménique des Églises dès les années 1970.

Ces mouvements spirituels et religieux utilisent souvent un langage sacré pour parler de la nature, ce qui facilite l’engagement politique et écologique. Cette sacralisation de la nature peut être vue à travers le prisme de la théorie de l’écologie profonde de Arne Naess, qui met en avant une relation profonde et spirituelle entre l’humain et la nature.

En somme, la transition énergétique et les préoccupations écologiques ont politisé l’engagement des acteurs spirituels et religieux, les poussant à intégrer des dimensions environnementales dans leurs croyances et pratiques, et à utiliser un langage spirituel pour mobiliser l’action écologique[1][3].
Source : https://lesalonbeige.fr/transition-energetique-et-religion/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=transition-energetique-et-religion

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