Une sociologie d’un corps d’État

Résumé généré par l'intelligence artificielle :
Les auteurs de l’ouvrage analysé mobilisent une approche sociologique pour explorer les rapports entre le monde judiciaire et les instances supérieures de l’État, s’inscrivant ainsi dans la lignée de Max Weber, pour qui la bureaucratie constitue un pilier de la rationalisation de l’État moderne[1]. Leur méthodologie rigoureuse s’inspire également des travaux de Pierre Bourdieu sur les champs sociaux, mettant en lumière la spécificité du champ judiciaire et ses interactions avec le pouvoir administratif. Ils montrent que le corps de la magistrature évolue au sein de sphères jusque-là peu étudiées, notamment par l’élargissement de ses prérogatives au gré de la délégation croissante de l’action publique à diverses agences, phénomène analysé par la sociologie de la régulation[1]. Ce redéploiement des fonctions judiciaires illustre la plasticité des professions d’État, une notion chère à Norbert Elias, et renforce l’idée d’un repositionnement constant des agents selon les mutations de l’État[1]. L’enquête révèle ainsi comment s’articulent solidarité de corps, héritage institutionnel et adaptation aux transformations contemporaines, tout en interrogeant les frontières mouvantes entre autorité judiciaire et pouvoir exécutif, question qui rappelle les analyses d’Emile Durkheim sur la différenciation sociale et la spécialisation des fonctions collectives[2].
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Source : https://laviedesidees.fr/Une-sociologie-d-un-corps-d-Etat

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